Copinages artistiques

Une rubrique en guise de clin d’oeil, en faveur de gens et/ou de lieux que j’apprécie tout particulièrement et que j’ai envie de faire connaître.

 

En matière de copinage, déjà il y a cette bien étrange boutique :

Vous y trouverez mêlées aux productions de certain(e)s de mes camarades de naguère (si vous ne le saviez pas, j’ai sévi auparavant sur le net en étant hébergé par Télérama), certaines de mes petites histoires. Allez, il n’y a plus qu’à s’y aventurer.

 

On a dit beaucoup de choses sur les Anglais. Qu’il n’y a pas plus perfide que l’Albion. Qu’Outre-Manche résident nos ennemis héréditaires, etc, etc… Eh bien, foi d’Albert, j’en connais au moins deux qui n’ont pas du tout le niveau requis pour faire de convenables ennemis héréditaires !

D’ailleurs, ils ont même assuré un concert avec moi. C’était en août dernier, la Spéciale Blues. C’est dire si ces deux-là fichent par terre la réputation de tout un peuple ! Comme ils sont sacrément talentueux, ils sont sur plein de projets à la fois. Pour en savoir davantage sur l’actualité de Liz et Tony Baker/Hanaway, c’est par ici.

 

Vous le savez, vous qui venez aux concerts des Premières Mondiales, le gars Blaise fait des choses rudement sympas avec sa guitare. Des fois, il joue même ailleurs que dans le cadre de nos concerts littéraires. Et il le prouve notamment ici.

Avec le batteur Valery Gaignard, Blaise revisite aussi le patrimoine musical des années soixante/septante comme on dit plein nord. Ça s’appelle Elegant Trip, et c’est furieusement intéressant. Je ne vous dis pas la chance que l’on a aux Premières Mondiales de travailler avec lui !… D’autant que l’ami Blaise avait été approché par les Rolling Stones. Rien que ça. Mais comme le tiramisu de Mick Jagger était très nettement inférieur au mien, Blaise a préféré rester avec les Premières Mondiales. Ah, ça tient à peu de choses parfois !…

 

Quand on s’offre, nous, les Premières Mondiales, un « petit coup de blues » à la Bouilloire Volante, il arrive qu’elle vienne discrètement faire quelques photos le temps du concert, puis repart tout aussi furtivement. Ce qui n’est guère surprenant ; les lucioles, ça évite de se faire trop remarquer. Ou alors, juste par intermittence. Mais la dame ne fait pas que clignoter, elle chante aussi. Elle est même polyglotte, notre Luciole Langevine. Ce qui l’anime, c’est l’éclectisme – l’énergie éclectique serais-je tenté de dire ! Une diversité de sonorités et de styles musicaux qui l’amène à travailler avec les musiciens les plus lointains du vaste ouebe…

 

Et puis, les Premières Mondiales ne seraient pas ce qu’elles sont sans l’ami Thierry Guénal. Thierry, c’est un peu le folkeux du groupe. Mais pas que ! Il joue notamment d’un instrument totalement improbable qui est la veuze. Qu’est-ce donc que cela ? Vous en aurez un aperçu en cliquant par là, pour découvrir la joyeuse bande de Bouine Bouzine. Bon, entre « veuze noire » et « veuze de guerre », Thierry sévit aussi chez les jazzeux (je ne vous dis pas comment c’est simple de le retenir pour une répète des Premières Mondiales !). Il est en effet l’un des membres du Grand Huit, formation qui allie chanson française et jazz. Thierry y donne libre cours à l’une de ses pathologies favorites : le « polyinstrumentisme ». Guitare, flûtes, percussions, il touche un peu à tout ce garçon !

 

S’il est un lieu que nous apprécions tout particulièrement aux Premières Mondiales, c’est bien le Bistrot des Citoyens du Monde – le BCM comme on l’appelle familièrement. Déjà la nuit, sa façade rappelle un tableau d’Edward Hopper. Au hasard, son Nighthawks, l’un de mes chouchous. Sa vitrine qui émerge dans l’obscurité fait alors un peu figure de phare ou d’une sorte de Bagdad Café invitant le voyageur à y faire une halte avant de poursuivre sa route.

Ledit voyageur ne sera pas déçu pour peu qu’il ait l’esprit ouvert et les papilles réceptives aux saveurs d’une cuisine BIO, à la fois inventive et sans tralalas. Nourritures terrestre et de l’esprit se sont en effet donné rendez-vous dans ce bistrot associatif pour enchanter le gourmet et le curieux. Sa programmation éclectique réjouira les plus exigeants (concerts, théâtre, conférences,…), sans les ruiner pour autant (la plupart des animations sont à 5 €). Cerise sur le gâteau, on peut même régler en monnaie locale – notre MUSE angevine. Parce qu’évidemment, au BCM, l’on pense à réconcilier l’économie et l’humain, en mettant la première au service du second et pas l’inverse.

Précision : Ce n’est pas parce que les gars des Premières Mondiales ont déjà joué – soit ensemble, soit en « ordre dispersé » – au BCM que j’en dis autant de bien ! Comme si le Saltimbhoucq avait la fâcheuse tendance à verser dans la flagornerie ! Vraiment !!!… C’est plutôt que les lieux qui savent allier convivialité et éthique ne sont pas si nombreux.

 

3 commentaires sur « Copinages artistiques »

  1. Bonsoir Albert,
    Comme on en a parlé tout à l’heure chez Colette et José, je suis allée sur ton site.
    Je suppose que c’est bien ici que je dois laisser un message pour dire que je souhaite recevoir ta lettre d’information (pour ne pas dire newsletter !)?

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