Commençons cette nouvelle boulette angevine en images. Souvent, il est vrai, je vous demande de me croire sur parole, au sujet des bourdes que je glane ici ou là, et majoritairement dans la prose des bureaux d’études. Bon, il m’arrive d’opter pour la capture d’écran, afin de vous prouver que ces bizarreries de boulettes ne sont pas le fruit de mon imaginaire. Plus rares sont les preuves photographiques. Mais parfois, la chance sourit, et l’on peut engranger pour la postérité, un bien bel exemple de sottise humaine. Celui que je vous présente ci-dessous m’a été rapporté par un lecteur – l’ami Bruno – que je remercie encore pour cette trouvaille qui atteste des difficultés que rencontrent les agents du Service Public dans l’exercice de leurs fonctions :
Ce doit être ce que l’on dénomme communément le « facteur limitant ». Ou alors, clairement, La Poste avoue ainsi avoir capitulé devant l’hégémonie du courrier électronique. A moins que ce ne soit l’illustration exacerbée des fameux « gestes barrière » censés nous protéger des vilains microbes.
Poursuivons avec une autre illustration piochée chez l’un de ces bureaux d’études intervenant dans le domaine de l’environnement. Régulièrement, je reproche à ces organismes de passer plus de temps à faire des recherches bibliographiques qu’à arpenter le terrain. De ce fait, le concret dudit terrain leur échappe souvent. Eh bien, là, à travers l’exemple ci-dessous, la tendance semble s’inverser. Manifestement. Allez savoir pourquoi, je trouve encore à récriminer. Ironie du sort, le dossier est destiné à présenter l’intérêt de créer une déviation. No comment…
Il fallait oser. Je pense que les ami(e)s des hérissons apprécieront ce pragmatisme.
Continuons avec une source qui devient un peu une habituée de cette rubrique. Je me demande en effet si je ne vais pas abonner, par pure courtoisie, le site de France-Culture à la boulette angevine, tellement ses contributions sont de qualité. Une analyse paraît indiquer que la/les personne(s) alimentant les pages de France-Culture.fr ont quelques problèmes avec les homonymes. Personnellement, je ne souhaite qu’une chose, c’est que cela perdure. Voyez plutôt cette admirable confusion :
Au moins, on ne pourra pas dire que cette servante était bête comme une oie.
Enfin, pour terminer, saluons l’arrivée d’un petit nouveau, le magazine sur Internet Actu-Environnement. On dirait bien que cette propension à mêler les homonymes ne concerne pas que France-Culture. Comme vous pouvez le constater ci-dessous :
- De même, toutes les maladies dues aux espèces envahissantes confondues, et notamment les maladies létales portées par les insectes vecteurs comme les moustiques tigres, « peuvent apporter jusqu’à une trentaine de virus différents comme la DINGUE, la fièvre jaune, le chikungunya ou zika », ajoute le scientifique.
A n’en pas douter, ces dégâts coûtent un pognon de « dengue » !
Cerise sur le gâteau, cette boulette a été relevée dans un article consacré aux espèces envahissantes… le 1er avril dernier. Cette fois, c’est l’ami Loïc qui m’a communiqué ce joli méli-mélo rassemblant entomologie et psychiatrie. Merci à lui !
N.B : Je vous rappelle qu’il ne faut pas hésiter à faire comme Bruno ou comme Loïc, et à m’envoyer vos découvertes, au hasard de vos pérégrinations ou de vos lectures. Elles trouveront leur place dans cette rubrique.
A bientôt pour de prochaines boulettes !
Merci Albert pour ces nouvelles .
Elles arrivent à point nommé maintenant que la culture semble pouvoir de nouveau occuper nos esprits avec encore toutefois des jauges limitées…
Souhaitons que les gens cultivés ne soient pas assimilés à des espèces envahissantes…
Que dire ? Les preuves sont accablantes. Voire écrasantes ….. 😉
Nous supposons que le facteur, face à cette boulette angevine, a dû se dire : on va faire un « groupir » dans la première boîte aux lettres, cela évitera des torsions inutiles !!!
/Users/famillebily/Desktop/IMG_1862.JPG