C’était le 7 décembre 2017…

Ce concert-là était passé un peu inaperçu, et pourtant, il revêtait pour nous aux Premières Mondiales, une importance toute particulière.  Bon, il est vrai qu’il fallait « montrer patte blanche » pour y assister ; c’était sur invitation. Il faut dire qu’il était un peu inhabituel, ce concert, puisque le but était de l’enregistrer. Depuis le temps que l’on vous promettait de l’image-qui-bouge et du son-qui-cause…

Tout le monde s’était fait beau pour l’occasion. J’avais même pris un micro tout neuf ! C’est Arnaud Grislin – déjà auteur de photos pour nous lors du concert « Tragédies en toc… pour en finir avec les tragédies antiques » de juillet 2017 – qui maniait la caméra, et Guillaume Berthelot qui œuvrait au son. Et compte tenu de l’acoustique digne d’une cathédrale qui caractérise la Bouilloire Volante, il avait du pain sur la planche, l’ami Guillaume !

Deux nouvelles au ton très différent étaient au programme de cette soirée. La première, Banc Public, s’inscrit dans une joviale misanthropie. Elle évoque l’un de ces bonheurs simples et néanmoins pas toujours accessibles : casser la croûte sans que l’on ne vous casse les pieds ! La seconde, Kelamat naïf, est bien plus grave. Plus longue aussi, à tel point que sur le site, je l’ai découpée en deux morceaux. Ici et . Mais il est bien possible que vous connaissiez déjà ces deux histoires pour les avoir lues sur ces pages. Une version à écouter (même juste sous forme d’extraits) n’est sans doute pas à bouder cependant.

En somme, nous souhaitions à la faveur de cette captation, restituer un peu l’étendue de notre registre puisque nous alternons souvent ironie et tragédie. Cette bande-annonce je crois, l’illustre assez bien. Au final, si vous n’y avez encore jamais assisté, un concert des Premières Mondiales, ça donne quelque chose qui ressemble à ça :

Et maintenant, place aux prochains concerts. Ce sera les 8 et 16 mars. Le 8, à St Remy la Varenne, dans la Salle de la Cheminée  du Prieuré, et le 16, à Angers, à la Tour St Aubin, dans le cadre du Printemps des Poètes. Qu’on se le dise ! Et un peu plus tard, ce sera… chez vous ?

Et puisque je vous parle du Printemps des Poètes auquel les Premières Mondiales participent activement – « ardemment » devrais-je plutôt dire ! – en voici ci-dessous un aperçu. Un petit clip réalisé à la vitesse de l’éclair par l’ami Jolyon Derfeuil. Un clip qui reprend la déambulation dans les rues d’Angers qui s’est déroulée samedi 3 mars, pour l’ouverture de cette vingtième session du Printemps des Poètes.