Retour sur notre concert du 1er octobre

 

L’ambiance était festive pour ce concert du 1 er octobre. Et pour cause, puisque l’Association « A pleins poumons 49 » qui  accueillait les Premières Mondiales fêtait son dixième anniversaire. Le temps d’un court instant, nous avons imaginé fredonner la chanson d’Alain Souchon, et puis, nous nous sommes ravisés. Et si tu nous crois pas, eh, ami(e) lecteur/trice, tu vas voir à la récré !…

En tout cas, nos petites histoires mâtinées d’ambiances sonores étaient là pour aider les membres de cette énergique association à souffler sa première dizaine de bougies. Eh oui, même si d’aucuns peuvent penser que notre trio n’est pas un cadeau, d’autres comme « A pleins poumons 49 » pensent le contraire ! Et nous en sommes bien évidemment heureux.

Nous avons ouvert la soirée avec « Banc public », une histoire que l’on pourrait sous-titrer « Comment espérer déjeuner tranquille quand on est entourée de casse-pieds ? ». Et quand je dis « casse-pieds », c’est un doux euphémisme !

L’Association, par l’intermédiaire de sa dynamique présidente, avait mis un banc à notre disposition. Un moyen simple de créer un décor et faciliter ainsi la mise en route de l’imaginaire.

Visiblement, notre public d’un soir a éprouvé de l’empathie pour ce protagoniste malmené successivement, par les chiens en quête d’un endroit où lever la patte, de jeunes footeux cherchant de quoi faire des buts à peu de frais, de couples d’amoureux sortis tout droit d’un succès de Brassens, ou encore de ces dépressifs traquant l’âme compatissante en mesure d’écouter leurs tracas sans bourse délier. Bon, ledit protagoniste a du répondant, voire du mordant, qu’il ne réserve pas qu’à son sandwich….

Changement de décor avec l’histoire suivante. Nous avons quitté la quiétude toute relative du jardin public le plus proche, pour prendre la Route des zincs. L’errance d’une famille de nomades, de bistrot en troquet. Du plus quelconque des assommoirs pour finir la course dans le plus sordide d’entre eux. Et la faute à qui ? La faute, non pas à Voltaire, mais à la grand-mère. Grand-Mère et sa gorge en papier de verre… 

Une addiction à la boisson qui conduit à affronter la plus immonde des gargotières et son non moins écœurant froissement de biffetons.

Si nous avions un banc pour illustrer notre première prestation de la soirée, en revanche, notre troisième texte est demeuré sans accessoire. Un vélo aussi tordu que s’il était passé entre les mains expertes d’un hercule de foire aurait pourtant été le bienvenu. Nous y penserons pour une prochaine prestation.

Oui, « L’arrangement » est un peu une histoire de vélo. Du moins, au début. Ensuite, la fin justifiant les moyens, l’on s’aperçoit que d’aucunes n’hésitent pas, précisément, à utiliser les grands moyens pour parvenir à leurs fins. Si l’entreprise fait son lot de malchanceux, il est en contrepartie indéniable qu’un certain cycliste de passage aura, quant à lui, tiré les marrons du feu. Que voulez-vous, il y a toujours des gens qui profitent des « crimes » d’autrui !…

Mais bientôt, on voit que Maître Thierry se met à ranger ses partitions, tandis que l’ami Manuel rigole au-dessus de ses percussions. Bref, il est temps de refermer cette parenthèse de musique et d’histoires. Jusqu’à la prochaine fois !

Un grand merci à Essgée et Michel Métivier pour les instantanés et les ambiances qu’ils ont su capter à travers leurs photos !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *